La Régie autonome multi-services d’Agadir (RAMSA) a été désignée comme maître d’ouvrage délégué par le ministère de l’Intérieur pour la réalisation de 203 stations monoblocs de dessalement de l’eau de mer et d’unités mobiles de déminéralisation. Mobilisant près de 2,3 MMDH, le plan d’urgence lancé en réponse à la crise actuelle de l’eau au niveau national sera déployé à travers l’installation de 203 stations monoblocs de dessalement de l’eau de mer et d’unités mobiles de déminéralisation. C’est la Régie autonome multi-services d’Agadir (RAMSA) qui a été désignée en tant que maître d’ouvrage délégué par le ministère de l’Intérieur. L’annonce a été faite par Youssef Tazi, directeur général de la RAMSA, lors de la célébration de la Journée mondiale de l’eau, à Agadir. Couvrant les 12 régions du Royaume, ce plan de 203 stations permettra d’assurer un débit de 1.263 litres/seconde, soit entre 3 à 50 litres/seconde par unité de dessalement et de déminéralisation, en plus de la connexion de 26 stations avec le réseau public de distribution d’eau et électricité. Le plan englobe la réalisation des forages et leur équipement, la conception et la modélisation des unités de dessalement et de déminéralisation, l’exécution de travaux de génie civil ainsi que la réalisation du réseau d’adduction et son raccordement aux réseaux de distribution et aux réservoirs de distribution. Les huit stations monoblocs de dessalement d’eau de mer qui assureront un débit de 238 l/s sont programmées dans la préfecture d’Agadir-Ida Outanane et la province de Tiznit alors que les 16 unités de déminéralisation, prévues à Chtouka-Aït Baha, Tata et Taroudant, mobiliseront 48 l/s. Ces stations vont contribuer à améliorer l’accès à l’eau potable pour les populations de la région. C’est sur la base d’une convention dotée d’une enveloppe de 493 MDH conclue avec le ministère de l’Intérieur (dont l’apport financier s’élèvera à 335 MDH) que ces stations seront installées dans la région. La participation du Conseil régional Souss-Massa, s’élève à 158 MDH. Les récentes précipitations enregistrées en ce début de semaine permettront d’améliorer le taux de remplissage des barrages dans un contexte où la région d’Agadir a connu un nouveau record caniculaire pour la saison printanière (37°C), le 17 mars dernier. Aujourd’hui, le taux de remplissage des principaux barrages de la région du Souss-Massa se trouve en deçà des 13%, selon l’Agence du bassin hydraulique (ABH), contre une moyenne nationale de 26%. Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO
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