En difficulté sur le circuit élite, absent des grands rendez-vous qualificatifs et rattrapé par son âge, la légende du surf Kelly Slater n’a pas réussi à se qualifier pour les Jeux de Paris, un échec qui pourrait sonner le glas de son immense carrière. À Tokyo, en 2021, la première grande fête olympique du surf s’était déroulée sans celui qui a écrit les plus belles pages de sa discipline. Mais Kelly Slater âgé de 52 ans, envisageait alors de pouvoir se rattraper en 2024 en Polynésie. Les pépins physiques se sont accumulés pour le “King”, 11 fois champion du monde, le plus jeune – à 20 ans en 1992 – et le plus vieux de l’histoire – à 39 ans en 2011 – et le détenteur de 55 victoires en compétitions, un record. Kelly Slater affiche en 2024 un déficit athlétique et technique face à la jeune génération, capable d’enchaîner les “airs”, ces impressionnants sauts au-dessus de l’eau, dans les petites et moyennes conditions. Son palmarès sans équivalent a cimenté depuis plusieurs années déjà son statut de “plus grand surfeur de tous les temps”, l’équivalent de Pelé au football, Ali en boxe ou Jordan au basket. Alors qu’il vient d’annoncer sur les réseaux sociaux attendre un enfant avec sa compagne de longue date Kalani Miller, Slater, actuel 33e au classement sur les 34 athlètes du circuit élite, semble plus que jamais au crépuscule de sa carrière.